Évelyne Peudon est violoncelliste, Micheline Reboulleau aquarelliste. La seconde aime croquer la première. Toutes deux iront de grange en grange pour nous proposer des intermèdes musicaux croqués. Comment vous êtes-vous rencontrées et d’où est venue l’idée d’une collaboration ? Micheline Reboulleau : Je ne me souviens plus du jour exact ! Mais c’était dans le caveau de la librairie de l’université. Une élève m’a présenté Évelyne. Et nous nous sommes rendu compte que nous étions sur les mêmes ondes. Quant à l’idée, c’est sûrement Évelyne qui l’a eu ! Elle est très inventive...
L’année scolaire des maternelles de Lacanche aura été féconde. Encadrés par le pays d’Art et d’Histoire et un plasticien, ils ont réalisé une fresque inspirée par les vitraux. Le temps des Goûters, leur création va quitter la cour de récréation pour être exposée face au lavoir. Entretien avec Anne Chartenet, enseignante, et Bruno Clognier, plasticien. Bruno, Anne, comment voyez-vous vos rôles respectifs dans Re-création ? Bruno Clognier : Pour commencer, cette création n’aurait pas existé sans Anne qui l’a lancée. Ensuite, nous avons vu ensemble comment l’articuler par rapport au patrimoine...
D’origine polonaise, Izabela s’est installée à Nolay, elle y pratique l’art du vitrail, utilise pour ses créations les différentes techniques de la peinture sur verre. Quel a été votre cursus en Pologne ? Izabela Ozieblowska : J’ai acquis mes compétences et mon savoir-faire pendant treize ans d’études dans l’Histoire de l’Art à l’Université Jagellon de Cracovie, dans l’art graphique à l’Académie des Beaux-Arts de Katowice, et de peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Wroclaw. À Wroclaw, j’ai également effectué ma spécialisation en vitrail chez professeur Ryszard Wieckowski, très réputé. Mais, durant...
Restauratrice du patrimoine spécialisée en arts graphiques, Malo A. est également peintre animalière. Elle met les connaissances acquises lors de ses études et de sa pratique professionnelle au service de son art. Comment êtes-vous venue à la peinture animalière ? Malo A. : Très jeune, passionnée d’écriture, de textes, je voulais être enlumineuse. Je n’étais pas attirée par la création en tant que telle, mais plutôt par la reproduction de documents anciens. Renseignements pris, il fallait obtenir un master à l’autre bout de la France. Et avec des débouchés aussi restreints,...
Depuis quatre ans, elle explore les possibilités de la peinture à la cire, une technique ancestrale. Comment êtes-vous venue à la peinture ? Rachel Seguin : J’ai toujours aimé dessiner et je le faisais déjà, mais c’est une boite de peinture que l’on m’a offerte qui a déclenché un vrai passage à l’acte, lorsque j’avais une vingtaine d’années. J’ai suivi quelques cours chez une amie dans la vallée de l’Ouche, pendant une année scolaire. Elle m’a montré les ombres, les profondeurs… J’ai découvert et essayé l’huile, l’acrylique… toutes les techniques puis,...
Matériaux de synthèse ou papier mâché, bijoux ou marionnettes, grandes ou petites, cette jeune artiste avide de créer explore avec différentes pistes avec une belle énergie. Pouvez-vous me retracer votre parcours ? Maëlle Lignier : Je suis née en Saône et Loire, mais mes parents ont déménagé en Côte-d’Or. J’ai étudié trois ans à Paris dans une école d’art appliqué. J’y ai obtenu un Diplôme des Métiers d’Art dans les matériaux de synthèse, c’est-à-dire la résine, les sculptures sur polystyrène, moules, modelage. Au départ, j’étais attirée par le cinéma et particulièrement...
Dessins, peintures, l’hiver, sculpture le reste de l’année, l’activité de Philippe se calque sur les saisons. Quant à son inspiration, elle est indissociable de l’écrit. Incontournable, la question sur les débuts ! Quand avez-vous commencé ? Philippe Thouvenin : Enfant assez solitaire, j’ai toujours dessiné. Je passais beaucoup de temps chez mes grands-parents qui possédaient une scierie. Leur production était très spécifique. Ils fabriquaient, pour l’Allemagne, des navettes de tissage en charme, une essence très marginale. Pour terminer le produit, ils donnaient un coup de lame qui générait une chute de 40 cm...
Artiste réinvitée cette année, elle nous parle de l’évolution de son travail depuis deux ans et évoque l’édition 2016 des Goûters et l’apport des expositions. L’évolution s’effectue selon deux axes : des éléments plus mouvementés, plus colorés, très rythmés, avec des lignes, beaucoup d’énergie d’une part et, d’autre part, une libération de l’espace dans la toile. J’essaie de poser un peu plus. Occupation de l’espace, rythme, ressenti… J’ai pris conscience que j’ai tendance à toujours être dans le « trop », l’excessif. Je peux facilement me laisser emporter par une partie d’une toile...
Bois, marbre, pierre et même verre, il a travaillé différents matériaux. Mais, en 2010, il est passé au métal qui lui offre d’autres possibilités. Quel chemin vous a mené à la création ? Jean-Paul Meline : Même si j’ai exercé un métier, j’ai toujours dessiné, c’était ma passion. J’ai commencé à sculpter de petites statuettes vers 13-14 ans. Et une coupure qui a nécessité quelques points de suture n’a pas réussi à freiner mes envies. Quelques années plus tard, au cours de mon service militaire, j’ai rencontré un sculpteur sur bois...
Sa technique évolue au fil du temps, mais ses toiles gardent encore un écho de ce mouvement pictural qui, dès l’enfance, lui a donné envie de peintre. Débuts précoces ou tardifs ? Gilles Beuve : Autodidacte, artiste figuratif, j’aime la peinture depuis mon enfance. À l’école, lors des fêtes de fin d’année, je réalisais les décors des pièces de théâtre. Je travaille au couteau sur une peinture de fond à l’acrylique, car cela sèche rapidement. Ensuite, je passe à l’huile, que je préfère. Paysage, fleurs… le motif n’est qu’un sujet que...
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