« Depuis mes études aux Beaux Arts de Besançon, mon travail de peinture est resté fortement attaché à la figuration du corps et aux bleus profonds aux fragrances d’huile et de térébenthine. Plus tard, chez un restaurateur d’estampes et de papiers anciens, j’ai découvert et appris les infinies possibilités du papier (chair de fibres, veines de bois), la technique du marouflage (colles de peaux, suaire tissé), et celle des papiers marbrés à la cuve qu’on utilise en reliure.
Mon inspiration principale se fait essentiellement par l’observation des structures végétales (graines, feuilles, écorces) qui se retrouvent réinterprétées, réinvesties dans mes différentes approches de la céramique (pièces utilitaires et installations-sculptures).
Ses peintures se veulent être une interprétation de la vie végétale et donc de notre propre vie et ses sculptures qui s’apparentent à une récolte forestière ont un point commun intangible : la volonté de ne faire qu’un avec son environnement naturel.
« D’abord architecte, puis designer graphique, c’est dans la peinture que j’ai pris la mesure de ma liberté.
Christine Lemaire (Saint-Léger Vauban) est une artiste voyageuse, et son travail en est imprégné. Après des séjours sur les différents continents, elle s’exprime au travers de collages très « nature », puis à l’huile, et à son dernier retour, elle entreprend de travailler l’acier.
À Metz en 1985, année où nous avons rencontré Joe DOWNING, à l’occasion de son exposition au Musée du Metz, et où il est devenu un ami, il nous avait raconté la légende de l’araignée secrétaire, l’Argiope devant une de ses œuvres (dans la salle noire), une toile que j’aimais particulièrement.
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